Tuesday, September 15, 2020

Un système immunitaire, c'est quoi?

 


Le discours des médias et de la santé publique concernant le port du masque se veut unanime: cette mesure servirait à protéger les autres de la pandémie de Covid-19. Les anti-masques (qui sont en fait majoritairement des pro-choix) sont ainsi devenus la bête noire du gouvernement et de plusieurs citoyens qui sont en faveur du port obligatoire du masque. 

Des toxines sous le masque

En portant le masque, ces citoyens souhaitent protéger les plus vulnérables d'entre nous, et leur intention est certes très louable. Mais qu'en est-il véritablement dans les faits? Le masque représente-t-il cette panacée dont nous avons besoin pour nous sortir collectivement de la crise? 

Dans cette vidéo, un chirurgien de bloc opératoire nous explique qu'en pensant protéger les autres avec le masque, (qui ne protège pas des virus) on risque en fait d'entretenir un cycle infectieux en emmagasinant des toxines. 

 Masque en tissu ou masque chirurgical?

Sur le site de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) on peut lire que: ''Les masques en tissu peuvent être constitués de matériaux de différentes natures. Ces masques n’ont pas été soumis à l'ensemble des tests d’efficacité prescrits par les normes en vigueur. Le peu d’études scientifiques sur les performances de filtration des masques en tissu montrent une efficacité de filtration inférieure à celle des masques chirurgicaux. Une étude chez le personnel hospitalier a également montré que le risque d’infection respiratoire était plus important dans le groupe portant un masque en tissu que dans le groupe portant un masque chirurgical.''

Dans le cas des masques chirurgicaux, une autre étude a été menée au Japon chez des travailleurs de la santé afin de tester l'incidence de la transmission de la grippe chez des travailleurs portant un masque, versus sur un autre groupe n'en portant pas. Les résultats de cette étude n'ont pas su démontrer l'efficacité du masque chirurgical pour protéger les travailleurs du virus. 

Le masque porté dans la population en général pourrait-il créer de nouvelles épidémies?

En effet, un pneumologue nous met en garde à ce sujet  dans un article  où il mentionne de potentielles épidémies de pneumonies créées par le port du masque prolongé dans la population en général. 

 Une simple mesure préventive?

On sait aussi que les masques laissent passer une partie importante des particules responsables de la transmission des virus ( 44% dans le cas des masques chirurgicaux, et 97% dans le cas des masques en tissu) et qu'ils sont très souvent portés de façon incorrecte dans la communauté, devenant alors des vecteurs de la transmission du virus.

Mais dans l'optique où le masque retient un minimum de particules, pourquoi ne le porterait-on pas ''au cas où'' ? Une question qui revient d'ailleurs assez souvent dans les débats, mais il ne faudrait surtout pas oublier le fait que le port du masque prolongé peut causer des infections respiratoires, tel que souligné par l'Institut national de la recherche scientifique (INRS). De plus, il y a l'aspect important de l'immunité collective, dont on parle pourtant si peu...

 Un système immunitaire, c'est quoi?  

On le sait tous, notre système immunitaire défend notre corps des infections et des maladies. Mais comment développe-t-il son efficacité? On sait que certains facteurs comme la malnutrition, le manque de sommeil, le tabagisme, la vieillesse et le stress chronique peuvent nuire au bon fonctionnement de notre système immunitaire.

On peut diviser les étapes de la réponse immunitaire en deux :

  • la réponse non spécifique, qui constitue « l'immunité innée » (nommée ainsi parce qu'elle est présente dès la naissance), agit en ne tenant pas compte de la nature du micro-organisme qu'elle combat;
  • la réponse spécifique, qui confère « l'immunité acquise », passe par la reconnaissance de l'agent à attaquer et la mise en mémoire de cet événement. 

La réponse immunitaire spécifique crée l'immunité acquise, celle qui se développe au fil des ans en conséquence des rencontres que notre organisme fait avec des molécules étrangères spécifiques. Ainsi, notre système immunitaire garde en mémoire les bactéries et virus particuliers qu'il a déjà rencontrés afin de rendre la seconde rencontre beaucoup plus efficace et rapide.

Source: passeportsanté.net

Selon de nombreux chercheurs, l'immunité collective permettrait de freiner la prolifération du nouveau coronavirus. Pour l'atteindre, nous avons besoin de porteurs sains qui représentent environ la moitié des personnes atteintes du virus. Selon une étude parue dans la revue Science, on estime que la proportion de porteurs sains qui pourrait nous permettre d'atteindre l'immunité collective serait de 43%

On sait aussi que le taux de mortalité du virus est de 0,26%, selon les chiffres du Centers for disease control and prevention (CDC). Jusqu'où sommes-nous donc prêts à aller pour se préserver de la peur de ce mal qui, sans jamais avoir démontré son innocuité, a néanmoins démontré d'après les dernières données recensées qu'il n'est plus autant à craindre qu'au début de la pandémie?

Un cercle vicieux

Même si les masques ne retiennent qu'une infime partie des particules dans le cas des masques en tissu, et un peu plus de la moitié dans le cas des masques chirurgicaux, ceux-ci restent néanmoins nuisibles au niveau de l'immunité collective. Et cette immunité sera encore à atteindre pour les autres épidémies qui risquent fort d'être déclenchées par cette mesure. Un cercle très très vicieux, en somme...

Un faux sentiment de sécurité

À ce jour, la courbe est presque à zéro et les cas d'hospitalisations et de décès sont extrêmement rares au Québec. Si on entretient un cycle infectieux en emmagasinant des toxines sous notre masque, et que de nouvelles épidémies résultent de ce fait, qu'en sera-t-il au final de la protection que l'on voulait assurer aux plus vulnérables d'entre nous?




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